Il existe des inflammations fréquentes pouvant être à la source d’une gêne, de complexe, voire même de mal-être pour les sujets atteints. La rhinite allergique en fait partie, et fait souffrir de nombreuses personnes. Découvrez-en plus sur cette maladie courante via cet article, les causes, les symptômes pour en anticiper le diagnostic.
La rhinite allergique en quelques lignes
La rhinite allergique est caractérisée par des éternuements à répétition, associé à un nez coulant ou chatouilleux, des larmoiements et des yeux irrités. Appelée communément rhume des foins, la rhinite saisonnière causée par le pollen est aussi une rhinite allergique. Cette dernière est une inflammation survenant généralement entre 5 et 20 ans, mais compte tenu de la dégradation de la nature et la hausse des émissions de gaz à effet de serre, cet âge commence à s’étendre vers une échelle supérieure à la trentaine.
Les symptômes et causes de la rhinite allergique
Comme l’indique son nom, la rhinite allergique résulte de la réaction excessive du système immunitaire face à un allergène constitué par une substance étrangère au corps. En l’occurrence, l’organisme fait preuve d’une sensibilisation anormale et crée les symptômes (éternuement, nez coulant, larmoiements, yeux irrités).
La source de l’allergie varie selon l’individu, soit via le pollen des plantes, les moisissures, les poils d’animaux ou autres particules naturelles ou non. Une fois en contact avec les yeux ou les voies respiratoires de l’individu allergique, le système immunitaire déploie une réaction inflammatoire, libérant de l’histamine et d’autres substances inflammatoires. De ce fait, suite à cette réaction, les vaisseaux sanguins se dilatent, et les sécrétions augmentent de manière à faire apparaitre les symptômes de la rhinite allergique.
Le diagnostic de la rhinite allergique
Les symptômes ont été constatés, et ils persistent de manière à nuire à la qualité de vie, d’autant plus qu’ils ne peuvent être soulagés par les médicaments. Alors, il est temps de diagnostiquer la rhinite allergique en vue d’un traitement adéquat. La meilleure solution est de demander la recommandation du médecin.
En principe, ce dernier demande au patient l’historique des symptômes (à quel moment et de quelle manière). Si les allergènes existant dans l’environnement du patient (domicile, école, bureau) ne peuvent être répertoriés, il faut passer par un test cutané ou sanguin.
Le test cutané
Le test cutané consiste à l’exposition de la peau à de petites doses de substances allergènes purifiées (pollen de plantes, squames animales, acariens, venin d’abeille, latex, médicaments divers). Après une vingtaine de minutes, des signes de réactions allergiques peuvent apparaître sous la forme d’un petit bouton, d’une piqûre d’insecte ou de rougeur.
Le test sanguin
Le test sanguin se fait en soumettant un échantillon sanguin à différents allergènes. Il se fait dans un laboratoire et si le patient est allergique à une substance, les anticorps correspondants se lieront à l’allergène tout en indiquant la concentration d’anticorps présents dans le sang lors de la réaction à l’allergène. Certes plus couteuse, l’avantage de cette technique réside dans l’inexistence du risque, étant donné que le patient n’est pas exposé directement aux allergènes.