Le métier de journaliste a bien changé ces derniers temps. Cela se voit notamment depuis l’apparition d’internet et le boom des réseaux sociaux. De nos jours, il suffit d’avoir un smartphone, d’être au bon endroit au bon moment qu’on peut se lancer dans une vidéo direct sur les réseaux sociaux. Toutefois, il ne faut pas comparer le métier de journaliste professionnel et ce qu’on voit comme information au quotidien sur différentes plateformes.
Internet : grand moteur de l’évolution du journalisme
L’apparition d’internet a suscité une grande peur au journalisme. En premier lieu, cela a généré la peur de la disparition de la presse écrite et télévisuelle telle qu’on le connait. Pour un journaliste qui fait souvent la une des journaux, voir 30 ans à la une disparaitre est tout de même effrayant. Ensuite, il fallait aussi s’adapter à ce nouveau modèle de journalisme.
Il faut savoir que faire du webjournalisme ne consiste pas uniquement à rechercher les informations, de les rédiger et de les publier. En effet, il y a d’autres compétences qu’il faut maitriser. Il faut notamment maitriser les différents outils, avoir des connaissances techniques comme l’infographie ou encore de design. Ces nouvelles compétences ont d’ailleurs vu la naissance de ces professions. Mais ce qu’il faut savoir aussi c’est que ces nouvelles professions ne sont pas aussi « nouvelles ». En effet, un journaliste a toujours travaillé avec des photographes pour les images et des directeurs artistiques qui agencent la une du journal.
Dans tous les cas, internet n’a pas changé le fondamental du journalisme. On peut tout simplement dire que cela a fait évoluer le métier. Et dans le bon sens car il ne faut pas oublier que le numérique est présent au quotidien de tout le monde.
Le journalisme s’adapte au numérique
De nos jours, internet fait quasiment parti de notre quotidien. Ainsi, le monde du journalisme a du s’y adapter. On le voit notamment avec les sites web des journaux connus ainsi que leur présence sur les réseaux sociaux. Mais cette adaptation a pris du temps. En effet, il a fallu respecter la ligne éditoriale du journal. En même temps, cela a aussi permis de développer d’autres supports d’information. Tout d’abord, il faut savoir qu’une personne passe en moyenne 5 à 10 min par jour sur les plateformes numériques pour voir des actualités. Ainsi, il fallait adapter le contenu de l’information pour que, pendant ce laps de temps, le lecteur puisse lire les essentiels. Ainsi, différents formats sont maintenant aux services de l’information. On trouve des contenus vidéo, des infographies, cartographies pour bien résumer les informations.
Les réseaux sociaux sont aussi des canaux de communication et des sources d’information professionnelle très utilisés par les chaines d’informations. Cela a d’ailleurs révolutionné le mode de rédaction des informations. Si l’on prend l’exemple de Twitter, la limite de caractère imposée par la plateforme ont poussé les journalistes à communiqué l’essentiel de l’information en une ou deux phrases. La possibilité de lancer des vidéos en direct avec les réseaux sociaux est aussi un point important à prendre en compte. Cela facilite grandement le travail des journalistes de terrain. Enfin, les réseaux sociaux ont apporté cette notion de viralité. Cela signifie tout simplement que lorsqu’une information est publiée sur les réseaux sociaux, le partage de cette information se fait à très grande vitesse. C’est le cas lorsqu’il s’agit d’une info tournant autour d’un buzz. C’est d’ailleurs ce qui fait la force de ces plateformes sociales.
Internet joue maintenant un rôle prépondérant dans le journalisme. Chaque journaliste a le choix de prendre la vague et de surfer sur l’évolution ou de se cantonner à l’ancienne mode de journalisme. Dans tous les cas, internet ne détrônera pas encore le journalisme classique.