Selon le Ministère de l’alimentation, un circuit court est défini par « un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire ».
Un avantage économique
Les circuits courts favorisent la vente directe, du producteur au consommateur, ce qui réduit à un total quasi nul les transports des produits pour la vente. Au maximum, ils peuvent être soumis à un transport pour une vente sur un marché local. Les coûts des transports ne sont donc limités qu’à ce simple trajet pour vendre les produits.
Il se peut qu’il y ait un intermédiaire pour effectuer la distribution des produits agricoles. On peut prendre l’exemple du Panier du Citadin, à Paris, qui permet aux agriculteurs de la région parisienne d’apporter leurs fruits et légumes en ville.
Dans les circuits classiques, il y a souvent de nombreux intermédiaires, et pour obtenir de l’argent, soit ils gonflent le prix du produit, soit ils réduisent drastiquement le prix d’achat pour rester compétitifs. Or, ce sont les producteurs et les consommateurs qui en paient le prix. C’est pour cela que les circuits courts sont bien meilleurs pour les porte-monnaie des deux partis, le consommateur payant un prix souvent plus faible, et le producteur est rémunéré à un prix bien plus juste pour lui, lui permettant de vivre pleinement de son activité, une chose rare à notre époque, quand on sait à quel prix les entreprises intermédiaires achètent le litre de lait ou tout autre produit fermier.
En effet, à cause des prix appliqués aux producteurs, nombre d’entre eux doivent mettre la clé sous la porte, faute d’argent. Ils n’arrivent pas à vivre de leur activité alors qu’ils travaillent tout au long de l’année. Les circuits courts les aident donc à vivre dignement de leur activité.
Un avantage écologique et gustatif
Comme vu précédemment, les circuits courts réduisent drastiquement les trajets effectués par les produits fermiers. Or, qui dit moins de trajet, dit moins de carburant utilisé, et par conséquent, des émissions de gaz à effet de serre largement diminués. De plus, cela permet à des véhicules utilitaires électriques d’effectuer en livraison corbeilles de fruits et panier de fruits et légumes si nécessaire, les trajets étant suffisamment courts pour eux, retirant toute émission de ces gaz.
Une chose à laquelle on ne pense pas forcément, c’est que pour maintenir les produits en bon état lors de tous les transports d’un circuit normal, il faut les traiter et leur appliquer des conservateurs, substances à ce jour controversées car possiblement nuisible pour la planète et la santé. Les circuits courts permettent de porter plus rapidement les produits dans votre assiette, il n’y a donc pas de traitement à appliquer.
Enfin, puisque les produits issus des circuits courts ne passent pas énormément de temps dans les transports, ils conservent un maximum de fraicheur, et ont donc un bien meilleur goût une fois dans l’assiette du consommateur en plus d’être bien plus appréciables pour sa santé, puisque tous les nutriments sont encore présents et parfaitement actifs.