Le masque est un objet universellement connu. Que ce soit en Europe, en Amérique, en Océanie, en Afrique ou encore en Asie, presque tout le monde sait ce que c’est qu’un masque ou en a au moins entendu une fois. Ici, ce qui nous intéresse, c’est le masque africain. En Afrique, les masques sont d’une très grande importance, surtout lorsqu’ils sont portés lors des cérémonies. Nous en attendons souvent parler, mais nous ne savons pas toujours ce dont il s’agit réellement. Dans cet article, nous essayerons de faire le récapitulatif à propos de ces masques. De leur histoire à la technique de fabrication, vous en saurez davantage à propos de ces masques en lisant cet article. Sans plus tarder, allons alors à la découverte du masque africain.
L’histoire du masque africain
Il est difficile de dire exactement la date à laquelle le masque a vu le jour en Afrique. Mais, nous pouvons simplement dire que le masque africain tire son origine de depuis la nuit des temps. Déjà, on le trouve sur certaines peintures pariétales du Tassili en Algérie à l’époque où le Sahara Orientale (l’Afrique du Nord), était encore habité par une population noire. Il en est de même pour les pariétales de l’Ennedi au Tchad ou du Tibesti. Il faut rappeler que c’est notamment au cours de la période coloniale que les européens ont découvert le masque africain et en ont exporté une grande partie dans leurs musées et galeries. Cette découverte par les artistes et intellectuels de l’Europe au début du XXème siècle a considérablement impacté l’histoire de l’art moderne. Aujourd’hui encore, le masque occupe une importante place en Afrique et se présente sous plusieurs formes et styles. Aussi, il est fabriqué avec une variété de matériaux.
Les techniques de fabrication du masque africain
Si la définition occidentale revient à considérer le masque comme un objet destiné à être porté sur le visage, il est tout à fait normal que sa conception ne soit pas aisée. En effet, la fabrication d’un masque nécessite un travail de sculpture avec des finitions minutieuses. Le masque est tout simplement un objet d’art à part entière. Par exemple, si nous prenons le cas du Libéria, le sculpteur ne se sert que de l’herminette (hachette dotée de tranchant recourbé rappelant un museau d’hermine) pour réaliser son masque, du début jusqu’à la fin. Par contre, il suffit de faire un tour en Côte d’Ivoire pour voir que là, le sculpteur utilise une autre technique pour son travail. Dans ce pays, les masque sont très souvent faits avec du bois d’hévéa sauvage encore connu sous le nom d’arbre à caoutchouc. Et, si le sculpteur commence son travail avec l’herminette, il le termine avec un couteau, et une couche de peinture vient finaliser les travaux. Comme vous l’avez certainement déjà compris, les techniques de fabrication du masque africain varient d’un pays à un autre.
Cet article prend fin ici, et c’est un réel plaisir pour nous de savoir que vous êtes désormais mieux informé à propos des masques en Afrique.