Une idée qui fait son chemin
Travailler moins pour travailler mieux. Voilà l’idée derrière la semaine de 4 jours, un concept qui séduit de plus en plus d’entreprises à travers le monde. Au lieu des 35 ou 40 heures traditionnelles, certains salariés condensent leur travail sur quatre jours, gagnant ainsi une journée de repos supplémentaire.
D’abord expérimentée dans des start-ups et quelques grandes entreprises avant-gardistes, cette approche gagne du terrain. La France, le Royaume-Uni, le Japon ou encore les États-Unis voient émerger des tests grandeur nature, avec des résultats souvent surprenants.
Alors, simple effet de mode ou véritable révolution du travail ? Spoiler : ceux qui l’ont essayée ne veulent plus revenir en arrière.
Productivité en hausse, stress en baisse
On pourrait croire que réduire le temps de travail signifie moins de résultats. Pourtant, l’expérience prouve le contraire.
Des études menées par l’université d’Oxford et l’organisation 4 Day Week Global montrent que les entreprises adoptant ce modèle constatent une hausse de 25 à 40 % de la productivité. Comment est-ce possible ?
D’abord, les salariés sont plus concentrés. Moins fatigués, ils optimisent leur temps, réduisent les pauses inutiles et évitent les réunions sans fin. Ensuite, ils sont plus engagés. Sachant qu’ils bénéficient d’un week-end de trois jours, ils ont une motivation supplémentaire pour être efficaces.
Élodie, manager dans une entreprise tech, témoigne : « Avant, on se traînait en réunion. Depuis la semaine de 4 jours, on va droit au but. Et franchement, ça fait du bien ! »
Moins de stress, plus de motivation, des tâches mieux organisées… Finalement, ce n’est pas travailler moins, mais travailler mieux.
Des salariés plus heureux et plus fidèles
Autre avantage majeur : le bien-être des employés. En récupérant une journée libre, ils peuvent passer plus de temps en famille, faire du sport, se reposer ou développer des projets personnels. Résultat : moins de burn-out, moins d’absentéisme et une ambiance bien plus agréable au bureau.
Un salarié heureux est un salarié qui reste. Certaines entreprises ont noté une baisse de 50 % du turnover après l’adoption de la semaine de 4 jours. Un bon point pour les patrons qui dépensent des fortunes à recruter et former de nouveaux talents.
Thomas, 34 ans, consultant en marketing, le dit sans détour : « Avant, je songeais à démissionner tous les six mois. Depuis qu’on est passés à 4 jours, je n’ai aucune raison de partir. J’ai enfin un équilibre entre boulot et vie perso. »
Le casse-tête de la mise en place
Tout n’est pas rose non plus. Passer à la semaine de 4 jours demande une réorganisation totale.
Il faut repenser les plannings, les objectifs et les outils de travail. Certaines entreprises choisissent de condenser les 35 heures sur 4 jours, ce qui peut être éprouvant. D’autres réduisent vraiment le temps de travail sans baisse de salaire, mais cela suppose une excellente gestion des priorités.
Et puis, toutes les professions ne sont pas concernées. Un hôpital ou un service client 24/7 ne peut pas tout simplement fermer un jour de plus par semaine. Dans ces cas-là, il faut mettre en place un roulement entre les équipes.
Autre défi : les clients. Comment réagissent-ils quand leur interlocuteur habituel n’est plus joignable un jour de plus par semaine ? Certaines entreprises compensent en adoptant des outils numériques plus performants et en réorganisant les créneaux d’appel.
Bref, la semaine de 4 jours, ça ne s’improvise pas.
Un pari gagnant pour les entreprises ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Une étude menée auprès de 61 entreprises ayant testé la semaine de 4 jours a montré que 92 % ont décidé de poursuivre après la phase d’expérimentation. Pourquoi ?
- Productivité maintenue ou améliorée
- Salariés plus engagés et moins stressés
- Réduction du turnover et de l’absentéisme
- Meilleure attractivité pour recruter des talents
Pour certaines entreprises, c’est même un argument marketing. Afficher “Semaine de 4 jours” dans une offre d’emploi attire bien plus de candidats.
Et côté finance ? Contrairement aux idées reçues, les coûts ne s’envolent pas. Avec des employés plus efficaces et plus fidèles, les économies en recrutement et en gestion de l’absentéisme compensent largement le passage à ce modèle.
Formation pour réussir la transition vers la semaine de 4 jours
Passer à la semaine de 4 jours est une aventure passionnante, mais qui nécessite une préparation minutieuse. Heureusement, des programmes de formation spécialisés existent pour accompagner les entreprises dans cette transition.
4jours.work, partenaire français du 4 Day Week Global, propose une formation complète pour aider les organisations à adopter ce nouveau rythme de travail. Leur programme s’articule autour de plusieurs phases clés :
- Diagnostic initial : évaluation de la préparation de l’entreprise à cette transition. Ce diagnostic gratuit prend seulement 5 minutes à compléter et est disponible pour tous, que vous soyez employé ou à un poste de direction. Le test évalue trois dimensions cruciales : l’organisation du travail, la qualité de vie au travail, ainsi que le leadership et la culture de l’entreprise. L’objectif est de déterminer la préparation de votre organisation à adopter une semaine de travail de quatre jours.
- Formation préparatoire : sur une durée de 2 mois, à raison de 2 à 4 heures par semaine, une équipe dédiée au sein de l’entreprise est formée aux enjeux et aux modalités de la semaine de 4 jours.
- Mise en œuvre : pendant 6 mois, l’ensemble des collaborateurs participe à l’expérimentation, avec un suivi régulier pour mesurer les impacts sur la productivité et le bien-être.
Vers une généralisation ?
Si la tendance s’accélère, la semaine de 4 jours reste encore minoritaire. Beaucoup d’entreprises hésitent à sauter le pas, par crainte d’une baisse de performance ou par manque de recul.
Mais les mentalités changent. En Espagne, le gouvernement a lancé un projet pilote national. Au Japon, plusieurs grandes entreprises testent le modèle pour lutter contre la surcharge de travail. Et en France, quelques pionniers montrent la voie.
Le modèle du “toujours plus” est en train de s’effriter. Après tout, si une entreprise peut atteindre les mêmes résultats avec des salariés plus heureux et en meilleure santé, pourquoi s’en priver ?

Adopter la semaine de 4 jours semble prometteur ! Cela pourrait vraiment améliorer notre équilibre travail-vie personnelle. Qui ne voudrait pas d’un week-end prolongé ?
La semaine de 4 jours pourrait vraiment transformer notre façon de travailler. Moins de stress, plus de temps pour créer ! C’est une idée qui mérite d’être explorée.
La semaine de 4 jours est une idée fascinante ! Travailler moins et mieux, quel concept inspirant pour améliorer notre équilibre entre vie professionnelle et personnelle.